Les hommes manipulent quotidiennement les données

Chaque jour, nous interagissons avec nos collègues, avec des commerçants ou des administrations. Au cours de ces interactions, nous échangeons des informations sous forme de données. La consultation du site patshtecno.com par exemple, le suivi d’une commande d’ouvrages d’informatique, la déclaration de naissance du petit bébé, la lecture inquiète des notes obtenues en fin d’année scolaire, une visite chez notre médecin, nos communications téléphoniques ou l’usage d’un GPS n’en sont que quelques exemples parmi les plus évidents.

Les bases de données

Où vont les données que nous fournissons et d’où viennent celles qui nous sont livrées ? Elles sont évidemment stockées dans un ordinateur. Dès que ces données présentent un certain degré de complexité, qu’elles sont soumises à des contraintes de qualité, qu’elles doivent résister à des incidents ou à des attaques, qu’elles sont partagées par plusieurs usagers ou qu’elles sont utilisées dans plusieurs départements pour des fonctions différentes, il est hautement probable qu’elles sont stockées dans une base de données.

Constatons qu’en tant que simples usagers ou dans nos activités professionnelles, et souvent sans en être conscients, nous sommes constamment en relation étroite avec des milliers de bases de données que nous alimentons et que nous consultons.

Les données dans les entreprises

Dans les entreprises, ces données constituent le matériau de base à partir duquel vont s’élaborer la plupart des applications informatiques. Au point que certaines de celles-ci se réduisent à la gestion et la consultation de données : répertoire d’adresses, catalogue, etc. Ces données sont rangées dans ce qu’on appelle un fichier et sont structurées en enregistrements.

Les données nécessaires aux applications informatiques sont le plus généralement réparties dans plusieurs fichiers en fonction des objets qu’elles décrivent : fichier des clients, fichier des produits, fichier des commandes, fichier des factures, etc. Il existe entre les fichiers des liens qui sont à l’image des relations entre les objets décrits. C’est via ces liens entre les données qu’on indique les commandes qui ont été émises par tel client ou les produits qui sont référencés par telle commande.

Les données nécessaires à une application pourraient être utiles à d’autres applications, voire même à d’autres utilisateurs.  Ces données constituent alors une ressource commune qu’on appelle une base de données. Gérer de telles données n’est pas une mince affaire.  Garantir leur qualité (retrouve-t-on ce qu’on y a enregistré ?), leur cohérence (le client de chaque commande est-il répertorié ?), les protéger en cas d’incident, permettre à plusieurs utilisateurs d’y accéder simultanément sans conflits, tout en contrôlant strictement l’accès aux données confidentielles, offrir de bonnes performances d’accès à toutes les applications, en particulier celles qui sont interactives, sont des fonctions qui réclament des logiciels puissants et complexes, les systèmes de gestion de bases de données, ou

Les systèmes de gestion de base de données (SGBD)

Ces logiciels constituent un des outils fondamentaux de développement des grosses applications informatiques, mais aussi d’applications plus légères ou de sites web. Ils existent sur toutes les plates-formes, depuis les gros ordinateurs (mainframes ou serveurs de grande puissance) jusqu’au PC portable et au smartphone, à la carte à puce.

Retour en haut